"Taïchi" est souvent traduit par « faîte suprême », et "chuan" par « boxe ». On parle de « boxe de
l'ombre ».
La dimension martiale du taïchichuan ne se réduit pas à une simple technique de combat. Elle puise sa
signification profonde là où l’action et la méditation s’unissent. Le taïchichuan peut désigner la ligne de crête entre l’adret et l’ubac, le chemin qui serpente entre le versant ensoleillé
et l’ombre.
Pour ouvrir l’esprit, on entraîne le corps.
Pour atteindre la puissance, on recherche la douceur.
Pour toucher la légèreté, on pratique l’enracinement.
Pour trouver la paix du cœur, l’engagement martial est la bonne voie.
Pour être vif et souple, les mouvements sont lents et liés
Cristallisé par le temps et les maîtres, le taïchichuan est devenu pour beaucoup d’occidentaux et pour les Chinois eux-mêmes, la voie
d’un équilibre retrouvé et un chemin vers soi-même et les autres. Avec la pratique, la confiance se fortifie, l’énergie augmente. Le taïchichuan est source de bien-être pour le corps et pour
l’esprit. Il n’est pas une simple gymnastique mais développe l’unité de la personne.
Méditation, art martial, art du mouvement, pratique du souffle, thérapeutique, le taïchichuan est tout cela.